En Australie, 8 millions d’hectares dévastés par « l’une des pires saisons des incendies de l’histoire de l’Australie »

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« Il s’agit déjà de l’une des pires saisons des incendies de l’histoire de l’Australie, et l’été y vient à peine de commencer. Les incendies de forêt en été sont courants en Australie, mais le changement climatique les aggrave. »

Si la saison des feux est une habitude au printemps et en été en Australie, les feux qui consument actuellement l’île sont démesurés. Depuis le mois de septembre dernier, plus de 8 millions d’hectares ont brûlé. Et si les théories se multiplient sur les réseaux sociaux, les scientifiques accusent, eux, le changement climatique.

James Temple fait le point sur ces incendies pour la MIT Technology Review. Des précipitations en baisse au printemps, associées à une hausse des températures laissent place à des événements de chaleur extrême plus courants ainsi qu’à des épisodes de sécheresse plus graves.

« Il s’agit déjà de l’une des pires saisons des incendies de l’histoire de l’Australie, et l’été y vient à peine de commencer. Les incendies de forêt en été sont courants en Australie, mais le changement climatique les aggrave. »

Le bilan est tragique. 8 millions d’hectares de forêts et de bush incendiés, 25 personnes décédées, plus de 1800 maisons réduites en cendre et des millions d’animaux tués par les flammes.

Les forces aériennes ont du mal à « accomplir leur mission » à cause de la « fumée épaisse » dans certaines zones, comme à Mallacoota ou à Merimbula.

Certaines villes sont plongées dans l’obscurité, d’autres suffoquent sous la fumée étouffante. Ailleurs il est question de pluie de cendres. Des évacuations provoquent des embouteillages sur plusieurs kilomètres.

Une image « avant/après » de la NASA prise par un satellite révèle l’importance des épaisses fumées au sud-est de l’Australie.

L’évêque Anthony Fisher appelait dimanche chacun à prier pour la pluie.

« O Dieu, en qui nous vivons, nous nous mouvons et avons notre existence accorde-nous suffisamment de pluie pour que, étant pourvus de ce qui nous soutient dans cette vie présente, nous puissions chercher avec plus de confiance ce qui nous soutient pour l’éternité. Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui vit et règne avec vous dans l’unité du Saint-Esprit, un seul Dieu, pour toujours et à jamais. Amen. »

In light of the devastating drought and fires across our country, I share the Collect for the Mass for Rain (the Roman...

Geplaatst door Archbishop Anthony Fisher OP op Zondag 5 januari 2020

La pluie est effectivement attendue par tous. C’est également le cas de Shane Fitzsimmons, chef des pompiers, qui en était réduit à se réjouir de l’arrivée d’un cyclone.

« C’est bien de voir qu’un cyclone est en train de se former. Je ne devrais pas dire cela et j’espère qu’il n’y aura pas de dégâts», a-t-il expliqué. «Avec un peu de chance, c’est le signe du début de l’activité liée à la mousson qui viendra chasser la masse d’air chaud qui influence tellement la météo. »

Les températures ont légèrement baissé et la pluie est tombée dans certains endroits. Mais dès vendredi, le thermomètre sera à la hausse, faisant craindre aux pompiers la réunion de deux incendies qui formeraient ainsi un « mega-feu ».

M.C.

 


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